Très souvent, les patients ne veulent s'occuper que du problème aigu qui les préoccupe. Combien de centaines de fois dans sa carrière, un dentiste entend-il: " Docteur, soignez-moi la dent qui me fait mal. Les autres, on s'en occupera plus tard..."? Autorisez-moi à traduire "plus tard" par "calendes romaines"... Le praticien soigne alors de la dent "responsable", pour respecter la volonté de son patient tandis que la dent adjacente, déjà souffrante de carie attendra la prochaine rage de dent, pour faire l'objet de la sollicitude de  son ou sa propriétaire.

Pour ceux qui planifient leurs soins (il y en a de plus en plus, heureusement !), le status rétro-alvéolaire permet de dresser un bilan complet de la santé dentaire. Dès lors, un plan de traitement complet, détaillé et exhaustif, sera proposé. Un devis clair suivra et un calendrier réaliste viendra préparer le patient et le praticien aux prochains rendez-vous. Une telle optique s'avère en fin de compte économique et pratique. Elle a le mérite de prévoir le traitement des "petites" caries avant qu'elles ne réclament des dévitalisations (ou pire encore...). Elle évite de se retrouver au cabinet dentaire, trois ou quatre fois par an, pour des soins sporadiques. Après un traitement global, une visite annuelle suffit en général à déceler et juguler  les nouveaux problèmes, qui ont parfois surgi au cours de l'année écoulée. 

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